vendredi 17 avril 2009
Le Charançon Libéré
posté à 13h14, par
36 commentaires
C’est mort. Notre monde est morne, notre société chiante, et même les ultimes opposants à la machine molle feraient bailler d’ennui un poisson rouge lymphatique. Ni folie ni talent, nous manquons d’envie et de passion. Nous devrions dévorer le vieux monde, le violer séance tenante, nous ne faisons que le regarder passer. Alors : autant se réfugier dans les Sixties, qu’on rigole un peu.
Thoreau.
Une palanquée de foutus larrons, experts à dynamiter les conventions, à se jouer des codes du genre révolutionnaire1, à prôner le stupre, le foutre et la jouissance comme exercice de gouvernement, à refuser d’entrer dans le jeu - fut-il radical - sauf à en créer ses propres règles, à dire merde aux méchants, aux gens trop sérieux, aux dogmatiques chiants et aux théoriciens réducteurs. Les seuls militants qu’on serait prêt à suivre les yeux fermés et les sens en éveil, justement parce qu’ils ne le sont pas. Mais inventifs, originaux, jamais fatigués. Débraillés, allumés, vraiment barrés. Rigolards, géniaux et profondément anarchistes. Gens qui avaient compris combien, au froid constat actuel d’une Insurrection qui vient2, il manquerait toujours le chant de la vie et de la folie, l’amour du genre humain, de la musique, de la fête et de la drogue. Il y a cinquante ans ou aujourd’hui, un même constat : la révolution ne sera que défaites si elle ne nous permet de jouir davantage.
Raoul Vaneigem, Le Livre des plaisirs.
Paradoxe : c’est dans la froide et engoncée Amérique, sortant du maccarthysme et toute en proie à un désolant rigorisme, que ces géniaux dynamiteurs se sont pleinement fait entendre. Et on cherchera vainement, si ce n’est dans les marges, de mouvements d’une telle ampleur dans une Europe qui s’est pourtant toujours rêvée à la pointe des combats culturalo-politiques. Fouillez ! Il y a bien les provos, quelques situs dissidents prônant l’éthylisme comme seul moteur de la révolution, d’éphémères militants de la libération sexuelle - pâle copie de leurs inspirateurs américains - et des marginaux solitaires. Mais rien de comparable à ce climat de frénésie libératrice qui agite les Etats-Unis durant les années 1960. Pour le plaisir, retour sur quelques épisodes qu’on ne devrait pas oublier, histoire de ne pas rater les soulèvements qui s’annoncent.
Prends un acide et monte dans le bus !
1964, un bus scolaire repeint aux couleurs psychédéliques. Au volant, Neal Cassady, conducteur fou, carburant aux amphétamines et toujours pressé de prendre la route, figure tutélaire de toutes les joyeuses expériences de l’époque3 (jusqu’à l’épuisement et une mort aussi triste que solitaire, cœur qui lâche aux abords d’une voie ferrée mexicaine en 1968).
Cassady au volant, donc, et Ken Kesey à l’arrière, agitateur classe et auteur de Vol au-dessus d’un nid de coucou. Infatigable promoteur du LSD, aussi, jusqu’à acheter une maison californienne, La Honda, pour en faire le lieu de toutes les expérimentations psychédéliques, endroit où des orgies de sexe, de musique et d’acide se tiendront pendant des mois sous les yeux effarés et dégoûtés de flics impuissants4, uniformes tout juste bons à surveiller la demeure de loin et à contrôler ceux qui - beatniks, premiers hippies, intellectuels en marge et Hell’s Angels - venaient s’y défoncer dans la joie et la bonne humeur5.
Cassady au volant, Ken Kesey à l’arrière, donc, et avec lui toute la troupe des Merry Pranksters, bande d’allumés carburant au LSD et n’ayant d’autre but que de répandre la bonne parole psychédélique à travers l’Amérique profonde en organisant fêtes - ces mythiques « acid test » où les acides se distribuaient à la louche, mélangés à du jus d’orange - et concerts avec les Grateful Dead. L’idée ? Y aller sans retenue, au cours d’un voyage qui verra le bus relier la côte Est à son pendant Ouest. Que chacun fasse ce qui lui tient à cœur, pour peu que ce soit fou et déjanté. Et puis, repousser tellement loin les limites de l’acceptable que le bourgeois moyen ne pourra en rester qu’interdit et désemparé, et les flics avec lui. L’odyssée dure quelques mois, Tom Wolfe la contera trois ans plus tard dans Acid Test, bouquin fondateur qui rapporte l’hallucinante épopée des Pranksters et pose les bases du Nouveau journalisme. Mais plus qu’un très bel objet littéraire, le bus des Merry Pranksters doit rester cette preuve absolue que nous ne serons jamais assez fous, assez délirants, assez audacieux à l’heure de tout remettre en cause et d’envoyer chier la horde de pisse-froids qui contrôle le monde.
Révèle le cochon qui est en toi et présente-le aux élections !
Il ne faut surtout pas les confondre avec les hippies, ces envapés mous qui ont cru changer le monde en prenant leur pied tout seul. Ok : les Yippies prennent leur pied et croient changer le monde, mais ils foutent en sus le bordel partout où ils passent. La nuance est d’importance.
Au croisement des hippies et des gauchistes radicaux, les membres et sympathisants du Youth International Party (YIP) posent que la capacité à se moquer des règles est la plus grande des vertus révolutionnaires. Et que le jeu politique n’a d’intérêt que s’il est biaisé et détourné. Incantatoire, se refusant à tout prise en compte du réel - sinon pour le lutiner avec ardeur sur une table encombrée de bouteilles vides - , prônant d’abord le plaisir de la contestation et de la révolte, le YIP a pour lui d’avoir pleinement compris combien l’imaginaire doit commander à l’action politique et combien le meilleur moyen de se faire entendre est de multiplier les fripponeries spectaculaires. Pour le plus grand désagrément des militants classiques, qui faisaient des jaunisses devant un activisme bordélique parfois efficace. Ainsi du blocages de convois ferroviaires militaires par des Yippies si décidés à dénoncer la guerre du Vietnam que certains d’entre eux ont manqué de peu de se faire écraser. Ou de l’immense marche sur le Pentagone qui, en octobre 1967, voit des milliers de personnes entourer le bâtiment militaire et se livrer à une très belle opération de n’importe quoi, à base de portraits de Che Guevara, de drapeaux du vietcong et de milliers de joints6.
Ou - encore - de la présentation d’un cochon, Pigasus, à la présidence (Herr Grimaud en ayant déjà brillamment parlé ICI, je ne m’étends pas sur le sujet). Ou de la menace - malheureusement jamais mise à exécution - de répandre des milliers de dose de LSD dans le système de distribution d’eau. Ou des comparutions spectaculaires de Jerry Rubin et Abbie Hoffman, deux des grandes figures du mouvement Yippie, devant la Commission des affaires anti-américaines, les bougres débarquant en uniformes chamarrés et complètement défoncés devant les censeurs en chef. Ou de…
Il ne reste pas grand chose des Yippies7, sinon un livre essentiel : Do It, de Jerry Rubin. Accumulant les formules jouissives, les invitations à refuser toute autorité et les descriptions de quelques-uns des plus jolis coups des acteurs du mouvement, ce bouquin n’a pas changé le monde. Mais il a l’immense mérite de rappeler au lecteur combien il importe de ne pas être raisonnable. Jamais.
Donnez-nous un doigt, nous prendrons tout le bras.
Cédez à nos revendications et nous en présenterons douze autres. Plus il y en aura de satisfaites et plus il y en aura de nouvelles.
Quand je vais à une manif, je n’essaie jamais de savoir quels sont les mots d’ordre. Je laisse ça aux gens à qui ça fait plaisir de passer des heures dans des réunions pour décider des mots d’ordre.
Tout va bien du moment que nos revendications ne peuvent pas être satisfaites. Si la bourgeoisie satisfait nos revendications, c’est le bide total !
Quand on manifeste, on n’est jamais « raisonnables ». C’est la manière qui compte : nous sommes si arrogants et si odieux que le pouvoir ne peut nous satisfaire sans perdre complètement la face. Et alors, animés d’une juste colère, nous pouvons gueuler que le Pouvoir s’obstine à ne pas vouloir satisfaire nos revendications.
Si elles sont satisfaites, nous avons échoué.
Si elles sont rejetées, nous créons une communauté de lutte dans l’amour et la fraternité.
Tout gratuit, bordel !
Attention : danger.
Méfiez-vous des structuromanes. Ils ne comprennent rien.
Nous savons que le système ne sert à rien, nous vivons dans ses ruines.
Ça n’a jamais marché. Ça a toujours donné la même chose que nous connaissons bien.
Les héros ne sont que des héros, rien de plus.
Quiconque veut diriger est un flic."
Tract digger de 1967.
Dans ce vaste bordel qu’est la Californie de 1966-67, un groupe informel d’artistes et de marginaux se fait connaître par son refus absolu de la société marchande. Ils ont fait un paquet de fric avec un braquage audacieusement mené ? La thune sert à financer des centaines de repas gratuits, offerts chaque jour à ceux qui errent sans un rond dans San Francisco. Ils se font refiler des milliers de dose de LSD par un gros dealer soucieux de se faire bien voir des contestataire ? Ils le redistribuent gratuitement, tout en dénonçant les profits éhontés des vendeurs de drogue. Et puis, ils organisent de monstrueuses fêtes gratuites, montent un magasin itou, lancent une clinique pour drogués, un journal, des distributions de nourriture, un marché, volent dans les supermarchés pour alimenter leurs « bonnes œuvres ». Tout est gratuit, il s’agit de libérer les objets de la tyrannie de la société de consommation.
Ils se nomment Diggers, en référence aux paysans anglais du XVIIe siècle qui s’étaient appropriés des terres seigneuriales pour les cultiver en commun. Ils font du mythique quartier de Haight Ashbury leur terre d’utopie, y multipliant les initiatives pour conscientiser et politiser les marginaux qui, ivres d’amour et de drogues, y débarquent chaque jour par centaines. En partie en pure perte : le mouvement diggers finira par se saborder lui-même, victime de querelles d’ego et du manque de relais de ses belles idées chez ceux-là même qu’il aidait. C’est qu’à force de secourir et de soutenir, les Diggers apparaissent comme un « service public » de Haight Ashbury :
« Ils furent bientôt considérés comme la partie de la communauté la plus belle et ils commencèrent à être étiquetés par quelques-uns comme un « Service de la Communauté ». C’est à ce moment qu’eut lieu une inévitable rupture, car les Diggers ne désiraient pas être un Service pour la communauté – ils voulaient que la communauté elle-même soit basée sur cette nouvelle mentalité », explique ainsi le site La Presse Anarchiste.
Echec, donc. Reste ce refus absolu, indomptable, sans concession de la société marchande, qu’on retrouve dans les écrits d’une partie des penseurs situs. Et puis, ce besoin d’ancrer l’action politique dans le réel, de transformer celle-ci en avancées concrètes, à même de remplir l’estomac, avec un repas gratuit, ou de satisfaire les sens, avec un concert itou. Au fond, les Diggers ont gagné.
Imagine un programme politique incroyablement barré, présente-toi aux élections et manque de peu de te faire élire…
Il faut parler, encore et encore, de Hunter S. Thompson. D’abord parce qu’il en a rien à foutre : il est mort, une balle dans la tête en 2005, dernière fois qu’il aura fait joujou avec ces flingues qu’il adorait trimballer partout, pour tirer sur la Lune ou dégommer « des rats dans la décharge »8. Ensuite parce que ça le ferait bien rigoler, son nom sur cette postérité qu’il n’a cessé de conchier façon gavroche psychédélique. Enfin parce que - comme dans la pub - il le vaut bien.
Le succès du film Las Vegas Parano, adaptation réussie - made in Terry Gilliam - d’un bouquin qui l’était encore plus9, a presque éclipsé le bonhomme, transformé pour l’éternité en incroyable fouteur de merde. Défoncé en permanence. Semant un chaos joyeux en tous lieux. Tentant de « couvrir », au sens journalistique du mot, une course de moto10 pour le journal - Sports Illustrated - qui l’avait imprudemment envoyé à Las Vegas. Essayant de juguler les pulsions homicides de son taré d’avocat, le mythique Oscar Zeta Acosta, juriste engagé et militant révolutionnaire dont personne n’est plus capable aujourd’hui d’affirmer s’il est mort ou bien vivant, en train de s’envoyer de la coke à pleins naseaux au milieu d’une bande de guerilleros latinos. Observant tout cela d’un œil goguenard, expert à faire partir les choses en couilles tout en gardant suffisamment de lucidité pour en conter la substantifique moelle. Détruisant une voiture de location, sa chambre d’hôtel et tout son avenir à Sport Illustrated. Et capable - quand même - de donner un sens à ce merdier, quête de ce « rêve américain » qu’à leur façon les joyeux protagonistes des Sixties poursuivaient.
Voilà, je m’égare, c’est toujours pareil avec ce mec. L’homme est si fou, absolu, génial qu’il est impossible d’en parler avec modération. Mais quand même : ce que je voulais dire, c’est que le mythe a éclipsé le bonhomme, et c’est bien dommage. Immense écrivain11, inventeur du Gonzo journalisme, cette idée que la meilleure façon de rendre compte des événements est d’en repousser toutes les limites, de piétiner les plus élémentaires notions de morale et de décence, Hunter S. Thompson a aussi fait - à sa façon - des trucs très sérieux. Publiant notamment une enquête passionnante sur les Hell’s Angels12, tarés motocyclistes au nombre de neurones13 inversement proportionnel à leur goût pour la violence, ultimes rebelles américains qui ne cessaient d’avaler goulument alcool, LSD, amphétamines et autres médecines que pour se taper des filles et taper des mecs, similis fachos un peu perdus et presque émouvants, sujets d’enquête ne se laissant pas faire et qui ont abandonné l’observateur Hunter S. pour mort au coin d’une ruelle quand son enquête est arrivée à son terme et qu’il a refusé de partager ses droits d’auteur avec eux. Et faisant œuvre de journalisme plus classique - tout est relatif, hein… - , avec entre autres une série d’articles épatants sur Nixon, petit homme qu’il ne pouvait blairer et dont il s’est acharné à comprendre comment il avait bien pu se retrouver à son poste14. En filigrane se dessine l’incroyable panorama de la presse américaine des années 60 et 70, tout un ensemble de titres (National Observer, Rolling Stone, Scanlan’s Monthly, The Reporter, Playboy, Esquire…) qui laissaient une place aux expérimentations stylistiques et recherches journalistiques d’une palanquée d’allumés de la profession. Difficile à croire, aujourd’hui.
Bref, ce gars-là s’est piqué de présenter en 1970 aux élection pour le poste de shérif à Pitkin, bled du Colorado (à côté d’Aspen) où il s’est installé. Tout défoncé perpétuel qu’il soit, il fait ça très sérieusement, lance une vraie campagne, imprime des affiches, regroupe des amis freaks aussi desaxés que lui pour mener une campagne de distribution de tracts et de porte-à-porte, tient même des réunions publiques, et imagine un programme à sa (dé)mesure. En gros ? Il réclame - entre autres propositions - le « pouvoir aux dingues », propose que les mauvais dealers - ceux qui vendent des produits de mauvaise qualité - soient punis et bastonnés en place publique ou suggère d’interdire la prise de mescaline aux officiers (mais juste pendant le service…). Plus sérieusement, il mène une véritable campagne écologique, pressentant ce qu’Aspen est amené à devenir - une infâme vitrine du luxe et de la montagne sous cloche - , s’en prend aux promoteurs immobiliers et autres rapaces qui ne rêvent que de détruire son coin de paradis. Et ? Le pis de tout : il manque d’être élu, ne rate l’élection que de quelques voix15.
La morale de l’histoire ? Il n’y en a pas. Ou peut-être : à la façon des Yippies, Hunter S. rappelle là le sort qui doit être fait à l’urinoir-isoloir : bidonnerie de grande ampleur, la démocratie représentative n’existe pas, sauf à tellement forcer ses règles et ses normes que son absurdité éclate en pleine lumière. Un freak pour me représenter ! Ou rien !
Et puisqu’il faut bien finir ce trop long panorama, terminons avec ce hoquet de dégoût - bien des années après sa candidature à Pitkin - d’un Hunter S. Thompson effaré par l’élection de Bush Junior :
« Nous voilà devenus aux yeux du monde une Nation de monstres nazis. Une nation (…) qui préfère tuer que de vivre en paix (…), nous ne sommes pas seulement des putains assoiffées de pouvoir et de pétrole mais des saloperies de tueurs avec de la haine et de la peur dans le cœur. Nous sommes la vermine de l’humanité et c’est ainsi que l’Histoire nous jugera (…). »
C’est cela : notre monde est dépravé, et « nous sommes gouvernés par des porcs ». Back to the Sixties est encore la chose la plus intelligente qu’il nous reste à faire.
1 Au final aussi étriqués que la plus bourgeoise des normes bourgeoises, je milite mais je ne ris pas ni ne baise. Exemple absolu, cette sale histoire survenue, voilà quelques années, à deux militants de Lutte Ouvrière, Hélène et José Chatroussat. Le couple a été exclu du parti parce que reconnu coupable de s’être laissé aller à quelques emballements sexuels au cours de la traditionnelle caravane d’été du parti, exercice de promotion qui voit des militants de LO arpenter les plages de France et de Navarre en juillet et en août. La morale ? Le militantisme serait chose trop sérieuse pour ne pas être pollué par le sexe…
2 Ô combien salutaire. Mais là n’est pas la question.
3 A commencer par ce mouvement beatnik dont il fut le hérault, mythe célébré par Jack Kérouac dans l’immense Sur la route. Dean Moriarty, c’était lui.
4 A l’époque, le LSD n’était pas encore interdit aux Etats-Unis.
5 A La Honda, les redoutables Hell’s Angels et les hippies pacifiques vivront ensemble un incroyable été de drogue et de partage, loups et agneaux un temps sur la même longueur d’onde, ce que conte notamment le génialissime Hunter S. Thompson dans son bouquin Hell’s Angels. Au grand dam d’Allen Ginsbergh, cette alliance de circonstance ne durera pas, les motards choisissant vite de montrer à ces illuminés un peu trop heureux et à ces gauchistes anti-Vietnam que leur violence spontanée les portait davantage à soutenir les forces de la réaction.
6 800 personnes seront arrêtées à la fin de ce siège pacifique, dont Noam Chomsky et Norman Mailer.
7 Et ce n’est pas la trajectoire démoralisante d’un Jerry Rubin, devenu une figure libérale et un apôtre de la consommation à outrance dans les années 80 qui va rattraper le coup…
8 Les plus culturellement déviants d’entre vous auront saisi la référence à Accords et Désaccords de Woody Allen, jouissif film hommage, sur le mode looser, à Django Reinhardt.
9 Titre original : Fear and loathing in las Vegas.
10 La célèbre course des 400 mints, rassemblement de tous les désaxés motorisés du continent américain.
11 Si ! Je pèse mes mots !
12 Le livre s’appelle Hell’s Angels. Achetez-le ou volez-le, il devrait suffire à vous persuader que les journalistes ne méritent pas tous le pal et la mort à petit feu.
13 Disons que la plupart d’entre eux pouvaient se vanter de ne posséder que trois neurones, ainsi répartis : un dans le cerveau, un dans la moto et un dernier dans leur batte de base-ball.
14 La plupart de ses articles sont compilés dans La Grande chasse au Requin. Je n’ai plus assez de superlatifs pour en parler et ça commence à me fatiguer. Juste : lisez-le aussi.
15 Les cinéphiles dévoyés ne manqueront pas de reconnaître cette citation rabbinesque : « Raté de jutesse ! Mais même de justesse, quand c’est raté ce n’est pas réussi ! »