ARTICLE11
 
 

mercredi 9 juin 2010

Le Cri du Gonze

posté à 23h59, par Lémi
15 commentaires

La vengeance posthume de Billy the Kid
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14 juillet 1881, jour funeste : Pat Garrett descend Billy the Kid à Fort Sumner, en traître. Depuis, le Kid exerce quotidiennement sa vendetta posthume, mythe en bandoulière. D’avoir voulu maquiller l’histoire en publiant un livre bidon sur celui qu’il avait descendu, le shérif Garrett n’a fait qu’aggraver son cas : le méchant de l’affaire, désormais, c’est lui, la cause est entendue.

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«  Laissez-nous inventer une frontière - un poème où quelqu’un pourrait se cacher avec la troupe du shérif après lui […], juste un endroit où Billy the Kid pourrait se cacher pour tirer sur les gens.  »
(Jack Spicer, Billy the Kid, 19581)

« Je suis pas content. Je suis Billy the Kid et je suis pas content »
(Julien d’Abrigeon, Pas Billy the Kid2)

D’abord le fond du fond, l’eau croupie de la légende. Pat Garrett. Un an après avoir assassiné « le jeune garçon aux coups de revolver qui assourdissent le désert  » (Jorge Luis Borges3), monsieur déloyal, sinistre champion de la loi et de l’ordre, se lance dans l’écriture d’un livre, apologie de sa vicieuse démarche de chasseur de primes. Un an, seulement, et déjà il se glorifie auprès des foules, livre sa vision mensongère de l’existence du Kid et de sa mort. Minable. Si on récapitule : 1881, Pat Garrett fait couler le sang de son ancien grand ami, paf, une balle à bout portant, planqué dans le noir à Fort Sumner, corbeau à éperons ; 1882, il publie La Véritable histoire de Billy the Kid, le fameux desperado du Sud-Ouest, dont les actions audacieuses et sanglantes firent de lui la terreur du Nouveau Mexique, de l’Arizona et du nord du Mexique 4. Fait aggravant : tâcheron fâché avec les lettres, Pat se fait aider dans sa tâche de réécriture historique par un certain Ash Upton, journaleux du coin, alcoolique amoureux de Shakespeare. Le but : écrire une légende, celle de Billy the Kid (Henry McCarthy de son vrai nom), l’inventer de toute pièce (ou quasi), et ainsi se donner une stature immortelle : celle de l’homme qui a mis fin à l’existence über-sanglante du plus dangereux criminel de l’Ouest américain. Imposture.

D’ailleurs, le Kid lui-même ne s’y trompait pas, il avait compris de quel bois était fait le dénommé Garrett. Alors en prison, il répondait ainsi à un journaliste du Texas Star (« Le Kid raconte tout » mars 1881, cité par Michael Ondaatje5) :

- « Garrett [est-il votre ami] ?
- Eh bien, Pat maintenant c’est une tête de… On était amis avant comme vous le savez sans doute. Il est devenu sénile. Il se fait un tas d’argent en nettoyant la région – de nous soi-disant. Non, je ne pense pas beaucoup de bien de lui.
 »

Rappelons que si Garrett a tout fait pour se construire une légende dorée, il s’était d’abord fait connaître en tant que chasseur de bisons et massacreur d’Indiens Comanches. Pedigree transparent : une enflure de première. Une fois élu Shérif du comté de Lincoln (approximativement la taille de l’Irlande), il ne pouvait se permettre de laisser les gens jaser au sujet des circonstances de la mort du Kid. Voilà pourquoi il a cherché à lustrer son aura de justicier au service de l’ordre en dépeignant le Kid comme un tueur flamboyant, une dangereuse tête brûlée qui n’en faisait qu’à sa tête, semant les morts comme d’autres leur maïs. Plus le Kid apparaissait dangereux, plus Garrett apparaissait courageux. Du coup, lui et son scribe othellien (Upton) n’ont pas lésiné sur l’exagération, transformant un gamin expéditif en fléau de Dieu de l’Ouest américain.

Aujourd’hui les cartes sont tellement brouillées qu’on ne sait plus vraiment quelle est la part de réalité dans le récit de Garrett. Un seul exemple : il raconte dans son livre que Billy a tué 21 personnes - l’âge qu’il avait au moment de sa mort. Balivernes : le chiffre réel tourne davantage autour de la dizaine (neuf pour la plupart des spécialistes), en incluant les deux adjoints de Garrett tués lors de l’évasion du Kid de la prison de Lincoln, le 28 avril 1881 (condamné à la pendaison, ce dernier n’avait plus grand chose à perdre).

Bref. Garrett a joué le même rôle que les apôtres dans la canonisation posthume du Christ : il a écrit L’Évangile du Kid. Version sanguinaire. Comme si Judas avait écrit Le Nouveau Testament. Tout est parti de là, s’est déroulé en suivant cette trame tissée par le Shérif de Lincoln. Voilà comment Billy the Kid est devenu un mythe, cinématographié sous toutes les coutures (King Vidor, Arthur Penn, Sam Peckinpah), mis en musique (Willy Deville, Rodolphe Burger, Dylan), légende parmi les légendes ; mieux que Jesse James.

Il ne l’a certainement pas fait exprès, mais sans Pat Garrett, sans sa soif de gloire et de postérité délavée, Billy ne serait jamais entré avec une telle force dans la psyché occidentale, aurait déserté nos cerveaux. Son assassin l’a fait grimper sur le piédestal du mythe, escabeau vers Hollywood. Tout en haïssant Garrett comme il se doit (grrrr), il faut lui reconnaître ceci : il a ouvert une brèche par laquelle introduire la distorsion biographique, l’exégèse poétique divagante. Et c’est ainsi que le Kid a eu sa vengeance. Quelques pistes, en vrac :

-

- Tu n’aurais pas dû appuyer sur la gâchette le 14 juillet 1881, Garrett, alors que le Kid, en cavale, rendait visite à un ami. Ce jour-là, tu t’es taillé au cordeau des habits posthumes détestables et miteux, et ça ne t’a même pas porté chance. Loin de là. Même la minable récompense de 500 $ que devait t’apporter ton crime, tu ne l’as pas touchée, faute de reconnaissance officielle du corps de ton ancien ami. Certes, tu as survécu près de 30 ans à ta proie, mais rien ne s’est passé comme tu le voulais. Tu es devenu alcoolique, tu t’es retrouvé perclus de dettes, et on a fini par t’abattre comme un chien, pour une minable histoire de chèvres et de bétail. Balancé d’un chariot une balle dans la nuque, tu as expiré au bord d’une route poussiéreuse du Nouveau Mexique. Et personne ne t’a pleuré. Alors que le Kid, par contre… des océans de larmes.

- De toute manière, Garrett, tu t’es vraiment débrouillé comme un manche dans cette histoire. À tel point qu’ils sont beaucoup à croire que le Kid n’est pas mort de ta main, que tu n’as pas tué le bon6. Tu as beau insister lourdement à la fin de ton livre («  Encore une fois, je répète que le corps du Kid repose paisiblement dans sa tombe - et je sais ce que je dis  »), la suspicion rôde. Il n’est qu’à lire l’histoire de Brushy Bill Roberts, qui en 1950 déclara être le Kid et qu’ils furent beaucoup à prendre au sérieux7, pour comprendre que tu n’as pas su convaincre. Non, personne n’a voulu croire ton histoire. Les uns ont dit que tu avais agi en traître, les autres que tu avais foiré ta mission et tué un innocent. Quelle idée, aussi, tuer le Kid…

- Qui écrira un poème ou un livre valable sur Garrett ? Personne, bien sûr. Il n’est qu’à lire le livre qu’il a co-écrit pour comprendre que Garrett n’avait aucun style, scribouillait comme un cochon. Billy, par contre, savait manier la langue. Quand il écrivait au gouverneur Lev Wallace (l’auteur de Ben Hur) pour négocier sa peine de prison ou répondait à des journalistes venus l’interroger, ses mots étaient malicieux, joueurs ; rien à voir avec les gros sabots mystificateurs de Garrett. Voilà pourquoi la littérature a préféré Billy, pourquoi il peut se targuer d’une bibliographie rutilante. Lui est soluble dans la poésie, s’épanouit dans les livres. Au premier rang de ceux qui se sont penchés sur lui, l’immense Jack Spicer, quasi inconnu en terre hexagonale et limpide défricheur stylistique, écrivit en 1958 un livre intitulé Billy the kid, qui commence par ces mots d’une tristesse infinie, « La radio qui m’apprit la mort de Billy the kid8 ». Extrait :

« Billy the Kid
Je t’aime
Billy the Kid
Je soutiens tout ce que tu dis
Et il y avait le désert. Et l’embouchure de la rivière
Billy the Kid
(Malgré l’annonce de ta mort)
Il y a du miel dans l’aine.
 »

- En mourant si jeune, à 21 ans, Billy n’a pas eu le temps de devenir un salaud. C’était encore un gamin, un ado flamboyant aux dents de cheval, boutonneux enragé, l’égal de l’Elvis des débuts - Il y a du miel dans l’aine. Avec l’âge, il serait sûrement devenu comme toi, Garrett, se serait rangé des voitures, aurait enflé. Mais non. Julien d’Abrigeon : « Billy est mort inachevé, mal fini, adolescent, proche du terme, avant le terme, avorté par un père trop spirituel ne voulant pas de cet enfant malade de l’Amérique. » Encore en gestation, bourgeonnant, le Kid n’a pas eu le temps de se flétrir. C’est pourquoi le monde l’aime, le plaint, le pleure, encore aujourd’hui, entre Clyde Barrow et Rimbaud. Immortalisé par une unique photo (celle qui introduit ce billet), il restera à jamais tel que l’a décrit Véziane de Vezins : «  Avec son mètre soixante-quinze, ses soixante kilos, ses yeux bleus, sa peau claire et ces deux dents qui dépassent devant comme celles d’un écureuil, il a un air mutin de sale gamin… D’ailleurs, c’est un farceur ; il aime bien raconter des coups, charmer son auditoire, narguer la mort.  » Le juvénile lui va à merveille, au Kid.

- Les filles pleurent toujours Billy, et elles ont bien raison. Il savait se tenir, lui. Ondaatje cite le témoignage de Sally Chisum, amoureuse occasionnelle : «  Du début à la fin de nos longues relations, au cours de nos rapports personnels, il a été l’exemple même de la politesse, le plus courtois des petits gentlemen que j’aie jamais rencontré.  » Ici aussi, le Kid, chéri de ces dames, écrase son assassin dans les grandes largeurs. Les femmes n’aiment pas les gars dans ton genre, Garrett, et elles ont bien raison : cette odeur de mort froide qui colle à tes habits, brrrr…

- C’était lui l’assassin, c’était toi le justicier, voilà comment tu avais posé les choses, Garrett (et tu n’avais pas tout à fait tort, dans les faits9). Binaire. Quelle erreur ! Aujourd’hui, il suffit de penser au Kid pour sourire, s’imaginer les grands espaces galopés, les tavernes mal famées regorgeant de filles faciles, son rictus de gamin espiègle et cruel. Toi, toujours, tu représentes la mort bornée, le bras de la justice : une faucheuse sans envergure. Ce 14 juillet 1881, c’est toi qui es mort, Garrett, pas lui. Tu aurais dû le deviner, maintenant c’est trop tard. Il brille, tu coules. Même son ombre est lumineuse10. C’est peut-être injuste, mais c’est comme ça, il ne fallait pas endosser ce rôle, accepter cette mission. Il ne fallait pas tuer Billy.


Quatre livres pour cerner Billy11

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1 Editions L’Odeur du temps, 2005.

2 Editions Al Dante/Niok, 2005.

3 In Histoire universelle de l’infamie.

4 Publié en France par les éditions Anarchasis, 2008.

5 In Billy the Kid. Oeuvres complètes, éditions de l’Olivier, 1998. A noter : il y a des chances pour que l’entretien soit apocryphe (la nature particulière du livre d’Ondaatje, mêlant faits réels et détournements, laisse planer le doute).

6 Julien d’Abrigeon :« Tout le monde le sait. Billy the Kid n’est pas mort en 1881. Billy the Kid est né en 1879. Sur le chemin de la poste, le 27 décembre 1950, Billy the Kid est mort. Il a demandé pardon pour ses crimes.  »

7 Extrait Wikipedia : «  En 1950, un avocat de Floride nommé William Morrison a localisé un homme du nom de Ollie P. Roberts, surnommé Brushy Bill, qui avoua être Billy the Kid (il nia dans un premier temps) et qui voulait faire une demande d’amnistie pour ses crimes. Il déclara ne pas avoir été tué par Pat Garrett en 1881 et prétend qu’un imposteur est enterré à Fort Sumner. L’opinion générale veut que cette option soit peu probable et le débat tient toujours car sans William Morrison, Brushy Bill serait mort dans l’anonymat sans s’être expliqué. La ville de Brushy Bill, Hico au Texas, a misé sur cette histoire en ouvrant un musée. Dans les années 30, un autre individu, de Prescott en Arizona, affirma également être Billy the Kid.  »

Une bonne enquête sur la question, parue dans Libé en 2004, est lisible ici.

8 «  The Radio that told me the death of Billy the Kid.  »

Mis en musique par Kat Onoma :

9 En passant, j’admets volontiers une subjectivité totale dans les portraits tracés ici. Il s’agit de réagir à une présence poétique, pas de faire œuvre d’historien.

10 Jack Spicer :« Billy the Kid dans un champ de peupliers avec juste une touche de clair de lune Son ombre se distingue Soigneusement de toutes leurs ombre Délicates Comme est la sensibilité Personne ne prendra son pistolet ou n’effacera Leurs ombres.  »

11 Merci à Chloé les Bons tuyaux. Comme d’hab, toujours dans les bons coups.


COMMENTAIRES

 


  • jeudi 10 juin 2010 à 12h33, par Alexis

    Merci Lémi pour ce très chouette article.

    Aux références de Billy the Kid dans la culture populaire que tu cites, on peut ajouter la pièce The Beard (La Barbe) de Michael McClure, un des rares poètes « beat » encore vivants (il tourne encore, déclame ses poèmes accompagné de Ray Manzarek aux claviers). La pièce met en scène une confrontation/conversation entre Billy the Kid et Jean Harlow. Qualifiée d’obscène à sa sortie, the Beard est devenu un classique contemporain du théâtre US. Quelques extraits sur le page de McClure, ici (il faut dérouler la page, ou chercher « beard »).

    Évidemment c’est en anglais. Je peux en traduire des bouts s’il y en a que ça intéresse.

    Amicalement

    Alexis

    • jeudi 10 juin 2010 à 13h37, par Alexis

      J’oubliais de le préciser : le dialogue a lieu dans l’au-delà.

      • vendredi 11 juin 2010 à 12h57, par Lémi

        Hmm, Michael McLure, déjà lu quelque chose de lui, mais impossible de me rappeler quoi. En tout cas, j’aime bien l’idée du dialogue post-mortem Harlow-Kid, merci pour référence. Et les passages présentés sur son site ont l’air éminemment croustillants :

        "HARLOW : What if somebody came in and looked !

        THE KID : In eternity. There’s nobody here !

        HARLOW : You said I’m a bag of meat ! And you said shit about my hair.

        THE KID : Maybe I love you.

        HARLOW : You’re full of shit. WHO CAN LOVE IN ETERNITY ?"



  • jeudi 10 juin 2010 à 15h19, par #FF0000

    Je suis content qu’on parle de ce bon vieux Billy. :-)

    Une petite citation pour la route, je sais pas si elle est authentique, j’ai la faiblesse de croire que oui :

    « Ce garçon qu’on appelle Billy The Kid, est un compagnon extrêmement aimable, avide de s’instruire, gai, extraordinairement sociable et doué d’un sens aigu de la Justice […] Ses dons le destinent à des actions d’envergure. Son violon d’Ingres est la philosophie ; il parle sans cesse de socialisme et de capitalisme et porte toujours sur lui le petit livre d’un Anglais du nom de Karl Marx » (John Tunstall, qui l’avait employé comme cow-boy dans son ranch du Comté de Lincoln).

    • vendredi 11 juin 2010 à 13h00, par Lémi

      Marrant, ça ne correspond pas vraiment à ce que j’ai lu de lui, j’ai du mal à me l’imaginer trimballant le Capital ou déclamant le Manifeste du PC devant une assiette de beans... Ceci dit, je vais faire comme toi, je vais avoir la faiblesse de croire que le témoignage est conforme à la réalité. Billy the Kid est une force précieuse, autant l’enroler dans la lutte des classes, même à titre posthume...

      • vendredi 11 juin 2010 à 13h29, par #FF0000

        C’est sans doute faux, du moins j’ai jamais vu la moindre source faisant référence à ça directement. Mais c’est toujours amusant d’imaginer que ça puisse être vrai, une faiblesse. :-) J’ai toujours supposé que ça sortait d’un des nombreux films sur le Kid.



  • jeudi 10 juin 2010 à 15h42, par AVL

    Il faut voir aussi le Requiem pour Billy the Kid de Anne Feinsilber.

    Vous slalomez, au départ, pour éviter Karmitz et Beineix, et vous découvrirez une merveille.

    AVL

    Voir en ligne : http://www.commeaucinema.com/bandes...

    • vendredi 11 juin 2010 à 13h01, par Lémi

      Pour l’instant, j’avais choisi de slalomer hors-piste, trop de méfiance pour m’y plonger. Mais puisqu’on parle de merveille, vais peut-être réviser mes à prioris...



  • jeudi 10 juin 2010 à 17h35, par fred

    Dommage pour Kat Onoma... on s’amusait bien ensemble (Costa, Bix, Pierre, Philippe et Rodolphe) à Strasbourg de 1991 à 1995... et puis... et puis...

    Sur la pochette de l’album « Billy the Kid », un garçon à côté de son cheval de bois...(photo - daguero- un grand parent à Rodolphe si je me souviens bien). C’est le livre de Jack Spicer qui avait inspiré Rodolphe pour les paroles de presque tout l’album (+ texte de Thomas Lago) - « Le désert » - Où sommes nous, Billy ? Nevada ? Malakoff ?

    Petit clin d’oeil à Night Way ( In beauty I walk...), texte original en Navajo repris de The Night Chant.

    Passe le bonjour au Rodolphe ( de la part de fred du Velvet + Galerie Alternance) si tu le croise, vu qu’il est tout le temps sur Paris.

    • vendredi 11 juin 2010 à 13h05, par Lémi

      Oui, Spicer infusé dans « Billy the Kid », de loin le meilleur de Kat Onoma, fonctionne toujours même si l’ai un peu délaissé (autre temps...).
      Pour Rodolphe B., promis, si je le croise derechef (il a ses habitudes dans mon restau indien favori), je fais passer le message. Ca me donnera un prétexte pour l’aborder...



  • vendredi 11 juin 2010 à 11h22, par wuwei

    Je me demande si Pat Garret n’a pas été jusqu’à influencer grandement un certains nombres de nos politicards, éditorialistes et autres bateleurs de médias ayant trahi leur engagements de jeunesse pour quelques subsides.
    En tout cas respect total pour se brillantissime article !

    • vendredi 11 juin 2010 à 13h07, par Lémi

      N’empêche, je préfère quand même Garrett à nos politicards, éditorialistes et autres bateleurs de médias. Au moins, il dégageait une aura, quelque chose, et tant pis si c’était malfaisant, c’est toujours mieux que le vide cotonneux en auréole non-existentielle.



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