mardi 30 octobre 2012
Entretiens
posté à 12h13, par
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C’est le sujet de conversation préféré des boulangères, des concierges et des passionnées de Bingo. Toujours disponible quand on ne sait pas quoi dire, le topic « temps qu’il fait » est largement plébiscité en nos vertes contrées. Martin de la Soudière, ethnologue du monde rural et co-animateur du réseau Perceptions du climat, se penche sur la question, moins anodine qu’il n’y paraît. Entretien.
Cet entretien a été publié dans le numéro 9 de la version papier d’Article11
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Parler de météo, étoffer un parfait lieu commun qui nous possède autant qu’il nous bouscule, c’est ce que fait Martin De La Soudière, ethnologue du monde rural et passionné d’hiver1. Sujet quasi ontologique, entêtant, le temps qu’il fait, tantôt condition de vie et de bien-être, fait de culture, outil de travail et inducteur d’ambiances, fascine, inquiète et interroge par son imprévisibilité. « Dans l’immense empire de l’incertain, il y a une province pour la météo », écrivait Charles Péguy. Depuis que le ciel est ciel, les systèmes d’interprétation et de prévention météorologiques se suivent et/ou se chevauchent, mâtinés de religiosité, liés aux savoirs populaires locaux ou, plus récemment, aux explications rationalistes et scientifiques. Discussion sur l’impossible maîtrise d’une part de soi.
Au cours des années 1960, la météorologie entre dans les foyers avec l’arrivée de la télévision. En quoi est-ce un chamboulement ?
Ancien présentateur de la météo sur France Info, René Chaboud a superbement formulé cela2 : « Entre la météorologie populaire et la popularisation de la météo, il y a une place pour le temps qu’il fait – son petit nom en quelque sorte. » Nous sommes ainsi passés d’une météorologie implicite, vécue, locale et non codifiée – sauf dans les proverbes, mais il y a aussi une mythologie autour de ceux-ci – à la popularisation de la météo. Ce n’est plus le groupe local qui prédit le temps des lieux ou de la région, mais des instances extérieures, des scientifiques, des experts météorologues. Eux s’expriment au niveau national, voire international, et sont relayés par des présentateurs. Il y a un basculement, une dépossession...
Comment était perçue cette « connaissance » populaire de la météo ?
Avant même les années 1960, les savoirs local, vernaculaire et populaire étaient valorisés et idéalisés par la société urbaine, dans la littérature comme chez les folkloristes ou les ethnologues. Il faut déjà y lire cette envie très répandue que les paysans soient affûtés sur la météo : ils sont censés détenir un vrai et bon savoir, authentique, en phase avec la nature. Il s’agit malheureusement d’une semi-plaisanterie.
L’idée du passage d’une météorologie populaire à une popularisation de la météorologie fait image, mais aucun ethnologue n’a réellement pu cerner et valider cette prétendue météorologie populaire. Il apparaît en réalité que les idées reçues et les rumeurs arrangent le milieu urbain, car la société fonctionne de manière manichéenne. Des bulles de rêve ont toujours été nécessaires. Confronté au machinisme et à la pollution, chacun a tendance à imaginer que ça se passe mieux ailleurs, dans les colonies ou dans la France rurale. La charge idéologique est ici extrêmement forte.
Il y a une dizaine d’années, en Haute-Ardèche, j’interrogeais un vieux paysan : « Monsieur Roche, est-ce que vous connaissez des dictons ardéchois sur la météo ? » Il me répond alors en trois temps. « Bof, bof, bof... », marmonne-t-il d’abord, avant d’ajouter : « Oh... des dictons météo, on nous en donne à la télévision. » Mais après deux cafés et quelques cigarettes, le monsieur en question, secondé de sa femme, me sort, mine de rien, plein de dictons ardéchois. Ces trois niveaux de réponse sont révélateurs : en terme de culture, les contradictions frontales s’estompent de plus en plus quand on raisonne rural/urbain ou Paris/province. Il n’y a pas opposition, mais plutôt superposition ou surimpression de ces deux niveaux.
La télé fait écran...
Il serait trop facile de dire que la télé fait écran : elle fait lien. Les paysans et les ruraux regardent et croient plus ou moins la météo et les présentateurs télévisés. Ils ne sont pas dupes, mais narquois.
Les plus vieux ont en tête la lune rousse3 et les saints de glace4 sans qu’on puisse « quantifier » s’ils y croient ou non, et dans quelle mesure ils y croient. Une culture météorologique est certes présente, mais elle varie selon les régions et les âges. Notamment parce qu’elle ne se transmet plus. Le rapport plus sensible des parents au terroir, à la manière de nommer les choses, les champs, les gestes, les dates et les lieux, est encore perceptible. En revanche, je crois que la jeune génération s’en fiche.
Comment et pourquoi la météo arrive-t-elle au journal télévisé ?
Rappelons que la météo passait à la radio depuis les années 1950. Et la décennie suivante a compté deux ou trois présentateurs très connus, dont une vraie vedette, Albert Simon, sur Europe 1. Lui avait une voix particulière, un peu mystérieuse, qui le distinguait des autres. Jusque dans les années 1970, la météo à la radio est ainsi restée prédominante - avec un consensus, une vraie écoute et des discussions. Il s’est ainsi constitué un ancrage progressif : Sophie Davant, Véronique Klein ou Christine Laborde ne sont pas arrivées de but en blanc.
De façon générale, l’intérêt pour la météo s’explique sans doute par un souci de plus en plus prononcé pour le bien-être, et pour l’assurance au sens large. Dans notre société, l’aléa n’a plus sa place. On veut ainsi se protéger, tout contrôler. Or le temps qu’il fait est incontrôlable ; le bulletin météo est justement une manière de s’en prémunir.
D’une certaine façon, il en allait déjà de même auparavant : les dictons servaient alors à se rassurer et à ne pas être pris au dépourvu. La formule « Si mouillée est la Saint-Georges, les cerises lui restent dans la gueule » signifie qu’il doit normalement faire beau en avril, à la Saint-Georges. Le calendrier, c’est-à-dire l’Église, avait forcément raison ; les gens allaient à la messe pour la Saint-Georges. Aujourd’hui, on pourrait dire que Sophie Davant a remplacé l’Église : le bulletin météo à la télévision est devenu une grand-messe. Il sert à dédramatiser, à avoir une assurance sur quelque chose d’aléatoire.
Mais il laisse souvent les gens dubitatif…
La météo, on y croit et on n’y croit pas à la fois. Le rapport au temps touche à l’intime, à la personne. Catherine Laborde raconte qu’on lui envoie un nombre incroyable de lettres et de courriels sur le mode : « Pendant le bulletin météo, vous avez gommé mon petit bled avec votre main » ; ou encore : « L’orage que vous aviez annoncé, je ne l’ai pas eu. » Il y a là une revanche contre le savant, contre un certain pouvoir. On a besoin d’être rassuré et, en même temps, on se montre narquois. On prend et on laisse, parce que d’une certaine manière ça nous dépossède.
La météo est finalement un sujet qui ne mange pas de pain mais qui concerne chacun. Le journal télévisé, c’est une chose ; la météo en est une autre. Depuis une vingtaine d’années, les deux sont séparés. Et la météo télévisée dure deux minutes chrono. C’est un moment de repos, non conflictuel, non politique, où tout le monde peut se retrouver – une radiographie tranquille de la France.
La large diffusion du bulletin météo à partir des années 1960 a-t-elle accru l’intérêt du monde de l’assurance pour les aléas climatiques ?
Oui, particulièrement en ce qui concerne l’agriculture et le tourisme. Il existe ainsi des services payants pour répondre aux demandes très ciblées des céréaliculteurs, des viticulteurs, de arboriculteurs, etc. Météo France a aussi dû gérer des contentieux suite à des prévisions qui n’auraient pas été assez précises.
Dans le même esprit, un certain nombre d’agences de voyage incluent dans leur package une assurance contre les intempéries : si on vous a vendu tant de jours de beau temps pour aller visiter une île grecque et s’il pleut tous les jours, vous pouvez être intégralement remboursés. Nous avons une vision maximaliste et univoque du temps qu’il fait5.
Certains territoires jouent-ils avec les clichés et stéréotypes sur le temps pour se créer une identité ?
Il y a trente ans, l’Irlande était touchée par une large désaffection touristique. Elle a renversé son image en valorisant la pluie : « N’oubliez pas, chers touristes : grâce à la pluie, nous avons de l’herbe, des pubs, des trèfles à quatre feuilles et des cieux inouïs. » Chez nous, Mouthe, dans le département du Doubs, est réputée pour être la ville la plus froide de France. Sur la flamme postale6, il était ainsi écrit « Mouthe, capitale du froid ». Une célèbre carte postale du cru représente d’ailleurs un thermomètre affichant le record de 1958 : - 38°C. À ce sujet, les avis sont partagés au sein de la municipalité actuelle : certains pensent que cet aspect donne à connaître la ville, tandis que d’autres estiment que ça lui fait une mauvaise publicité.
Dans votre livre Lignes secondaires7, vous évoquez certaines commissions départementales qui changent le nom de lieux pour les rendre plus attractifs...
Les collectivités territoriales sont extrêmement sensibles à leur image. Et susceptibles. Nous ne sommes plus dans la grande histoire ou dans la grande sociologie, il s’agit plutôt d’une vague de fond qui se joue au niveau des préfets, des conseillers généraux, etc. On voit se développer ce que l’on appelle un marketing territorial, puissant et qui va en s’accélérant. Chaque ville tente de se vendre exceptionnelle : « On est les meilleurs, c’est fabuleux, il fait le plus beau temps ! », même quand elle n’est franchement pas terrible. Il faut se mettre à leur place, c’est un dilemme sans issue : « On est dans une ville pourrie, que fait-on ? » Alors, ils inventent n’importe quoi, brandissent un petit gâteau ridicule, des chaumières minables, un festival de troisième zone. Certains départements comme le Gers, la Côte d’Azur ou la Bretagne n’ont pas besoin de ça. D’autres, comme le Berry, la Haute-Saône ou la Lorraine, n’ont pas pas grand-chose à se mettre sous la dent. Et les municipalités y sont très sensibles : pas question d’être la dernière de la classe. Alors vous faites appel à un photographe qui va prendre des clichés avec des angles fabuleux, pour des photos type la douceur de vivre ou le bonheur est dans le pré...
C’est en suivant cette logique que les Côtes du Nord sont devenues les Côtes d’Armor. Il y a aussi un projet pour débaptiser le département du Nord en Hauts-de-France. Et un autre pour débaptiser la Creuse et l’appeler La Marche, en référence à l’ancienne province, la Haute-Marche. Avant la Seconde Guerre mondiale, les Pyrénées Atlantiques se nommaient les Basses-Pyrénées. Ce mouvement de dénomination/renomination s’accentue8.
La météo touche au chauvinisme, à l’orgueil, à la mise en scène, personnelle ou collective. Mais ces caractéristiques cohabitent avec le mondialisé, et notamment la perspective du réchauffement climatique. Elle fonctionne donc à deux vitesses avec d’un côté le local – le froid, les rhumatismes, les humeurs, le j’aime/j’aime pas –, et d’un autre côté quelque chose de plus global – le développement durable, la planète qui se réchauffe... Les deux échelles ne se submergent pas l’une l’autre.
Le fantasme de la maîtrise du temps se retrouve aussi bien dans les croyances locales que dans les sphères scientifiques...
À la campagne, il a toujours existé des faiseurs de pluie ou de nuages qui provoquent parfois des conflits. Il y a une vingtaine d’années, des rumeurs circulaient parmi des viticulteurs du Sud-Ouest de la France au sujet de la grêle qui détruisait leur récolte. Ou au contraire à propos de l’utilisation d’un canon anti-grêle, qui était accusé de provoquer la sécheresse9. Suite à la formation de groupes locaux - des petits lobby d’agriculteurs -, des procès ont eu lieu. Dans les accusations, on retrouvait, entre autres, le fantasme planétaire de la conspiration et de l’ennemi invisible. Les discours tenus étaient du type « Regardez ces 300 nuages monstrueux juste au-dessus de chez moi : ils viennent du pays d’à côté » ; ou bien « C’est mon voisin qui me les envoie ! » C’est ainsi que se sont constituées des sociétés anti-faiseurs de grêle.
Autre exemple : les cloches ont traditionnellement été utilisées pour écarter la pluie ou la grêle. Ce qui n’est pas si stupide : il semblerait que le timbre sonore de la cloche soit capable d’éclater un nuage ou de disperser les gouttes... En Lozère, je l’ai constaté, certains sons dévient la neige. Mais des conflits peuvent éclater quand la rumeur dit que les cloches orientent l’intempérie en direction d’un autre lieu, provoquant ainsi de véritables querelles de clocher.
Connaît-on des cas d’instrumentalisation du climat à des fins politiques ?
Il en existe peu d’exemples, notamment en raison de la difficulté technique de telles manipulations. Il y a eu le cas de l’URSS où des instruments très sophistiqués avaient été mis au point pour faire pleuvoir et - surtout - pour provoquer du beau temps à des endroits très précis. Le jour du défilé, sur la Place rouge, pour l’anniversaire de la Révolution, il faisait toujours beau. Cherchez l’erreur...
C’est sans doute possible, en tout cas : la climatologue Martine Tabeaud10 explique que l’on peut techniquement parvenir à faire pleuvoir pour une durée très courte, et ceci de manière extrêmement localisée.
Mais sans parler de prouesses techniques, la volonté de créer ou de faire croire à l’existence de micro-climats se développe. Je pense à des lieux comme les Center parcs qui, dans leurs publicités, se targuent d’être « hors du temps ». Dans les deux sens du mot : le temps qui passe et le temps qu’il fait. 35°C à l’ombre toute l’année : le vieux rêve de s’affranchir des saisons. Même si on est en réalité terrifiés par l’idée qu’il n’y en ait plus. La météo a toujours été une épine pour l’homme.
Entre désir de maîtrise et incompréhension ?
Au Moyen-Âge et pendant l’Ancien Régime, la crainte de voir le climat se détraquer allait de pair avec la peur de la fin du monde et le Millénarisme : le ciel, lieu des messages divins, donnait des avertissements ; son instabilité était interprétée comme une instabilité de la nature. On cherchait alors à comprendre l’imprévisible pour avoir mentalement prise sur lui. Il en allait de même avec les dictons populaires. Ou, par la suite, avec des imputations plus terre-à-terre expliquant les perturbations du temps : les bombardements de la Première Guerre mondiale, le développement de la TSF pendant l’entre-deux guerre... Ou encore, aujourd’hui, avec des explications d’ordre éthique ou civique : nos gestes nous rendraient responsables du réchauffement climatique...
Par ailleurs, la volonté de maîtriser l’aléatoire du climat s’est toujours faite sentir. Nous voudrions des saisons sur mesure et attendons, comme l’écrivait Madame de Sévigné, que « le soleil fasse son devoir ». Ou que la neige tombe au bon moment. Manque de bol : la météo, c’est tout sauf du sur mesure. Il fait trop beau ou trop froid. L’année moyenne ne se réalise jamais.
L’idée de « toucher » au climat, de dominer le temps qu’il fait, a pourtant longtemps été considérée comme une atteinte au divin, comme la contestation d’un pouvoir absolu. Dans certains fonds iconographiques, on trouve des images de sorcières tirant à l’arbalète sur des nuages ; ces mêmes sorcières qui seront brûlées pour avoir fait pleuvoir. En 1677, une loi fut ainsi promulguée en Angleterre, prévoyant le bûcher contre ceux qui présagent du temps qu’il va faire. Elle ne sera abrogée qu’en 1959.
À une météo quotidienne, où le temps va varier sans pour autant agiter, se superpose les événements météorologiques (la neige, la pluie, les inondations, la canicule) que les médias qualifient souvent de sinistres, voire de catastrophes...
Comme disait George Pérec, on ne parle jamais des trains qui arrivent à l’heure, mais seulement de ceux qui déraillent. C’est la même chose avec la météo : on fait sur-exister l’événement, on le scénarise, on le vulgarise... On rompt ainsi la monotonie, pour exister nous-mêmes. Dans un chapitre de Mythologies qui s’appelle « Paris n’a jamais été inondé », Roland Barthes montre qu’en fin de compte, la grande inondation de 1955, malgré les quelques milliers de personnes sinistrées, n’a pas été uniquement vue comme négative. Paris était alors autre chose qu’une ville inondée, elle a vécu une mise en spectacle : « Une fête ! »
La météo fait office de ce que l’on désigne en linguistique sous le terme d’embrayeur, qui circonscrit et représente une situation d’énonciation. Au niveau conversationnel comme au niveau social. Cet embrayeur fonctionne d’autant plus qu’il est commun et collectif. La météo est neutre, consensuelle. L’émotion qu’elle suscite est a-politique. C’est d’ailleurs pour cela que ses conséquences politiques (problèmes de logement suite à l’hiver 1954 ; prise en charge des personnes âgées isolées après la canicule de 2003) provoquent une adhésion massive.
Alors, « il n’y a plus de saisons » ?
Cette expression, c’est du bon pain ! Au IIIe siècle après Jésus Christ, on en trouvait déjà des occurrences11. À l’époque, il n’y avait déjà plus de saisons. Au-delà du temps qu’il fait, c’est plutôt la tendance des hommes à idéaliser le passé qui s’exprime ici.
1 Par l’animation, avec d’autres, du réseau « perception du climat ». Par ailleurs, Martin De La Soudière a notamment publié Au bonheur des saisons. Voyage au pays de la météorologie (Grasset, 1999) et L’hiver. À la recherche d’une morte saison (MDSH, 1987).
2 Dans Pleuvra, pleuvra pas. La météo au gré du temps (Gallimard, 1994).
3 Lunaison après Pâques, où des risques de gelées peuvent faire « roussir » les jeunes pousses des plantes.
4 Période climatologique située, selon des croyances populaires, autour de saint Mamert, saint Servais et saint Pancrace, traditionnellement fêtés à la début mai et marquant le début d’une période où le gel ne serait plus à craindre.
5 À ce sujet, feuilleter Jean-Pierre Besancenot, Climat et tourisme (Masson, 1990).
6 Une flamme postale est une oblitération qui comprend notamment une illustration ou un texte inscrit dans un rectangle.
7 Aux éditions Creaphis, 2008.
8 Martin De La Soudière en parle dans l’article « Lieux dits : nommer, dé-nommer, re-nommer » de la revue Ethnologie française n° 2004/1.
9 Répandu depuis les années 1970 principalement parmi les agriculteur du Sud de la France, le canon anti-grêle est supposé limiter la formation de grêlons par une détonation. Certains reprochent à cette explosion de repousser également la pluie, aggravant ainsi l’état de sécheresse. L’efficacité du canon a toujours été sujet à débat.
10 Elle anime avec Martin De La Soudière et d’autres le réseau « perception du climat ».
11 Cf. Jean-Paul Clébert citant Cyprien de Carthage, évêque martyr, dans L’Alchimiste du Roi-Soleil (Albin Michel, 1994).