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Blogs : Le Cri du Gonze

samedi 13 février 2010

Le Cri du Gonze
posté à 20h46, par Lémi
7 commentaires

Visions of Joanna Newsom

Rongeante indécision : cette voix, je l'aime ou pas ? Elle m'horripile ou me ravit ? Difficile à dire. Parfois, quand Joanna Newsom chante, elle me fait penser à une gamine braillarde galopant sur mes nerfs jusqu'à implosion. Et puis, le jour d'après, elle m'évoque une lutine merveilleuse tout droit sortie du pays d'Oz pour enchanter ma journée. With or without her, mon cœur balance. Stupide organe. Lire la suite

samedi 6 février 2010

Le Cri du Gonze
posté à 17h03, par Lémi
20 commentaires

Lightning Bolt, coup de foudre

Prométhée, qui se prenait pas pour de la merde, vola le feu aux Dieux et il en paya le prix fort. On croyait l'humanité vaccinée, pas prête de commettre la même erreur. Bah non. Deux tarés de Ricains ont dérobé la foudre (Bolt en VO) aux vieux croutons célestes afin de la retranscrire musicalement. Ils ne s'en portent pas plus mal, et tes oreilles non plus. Enfin, question de point de vue. Lire la suite

vendredi 22 janvier 2010

Le Cri du Gonze
posté à 21h02, par Lémi
6 commentaires

Entrechats

Trois heures du mat et de nouveau tu visionnes la chose, yahou en bandoulière. Fasciné, tu regardes ce danseur qui envahit les images, conquérant. Agile comme un chat, il glisse gracieusement parmi ses partenaires, s'enroule autour des corps, se délie, joue avec l'espace. Il semble à l'aise, heureux, explosif, l'étoffe d'un grand. Pour un peu, tu en oublierais presque qu'il n'a pas de jambes. Lire la suite

mardi 19 janvier 2010

Le Cri du Gonze
posté à 12h30, par Lémi
10 commentaires

Journalisme, année zéro

Le journalisme à la papa est mort hier et on ne le pleurera pas. Finies les investigations laborieuses et les thunes de l'État gaspillées pour que des types jouent l'Albert Londres en des terres mêmes pas françaises : place au journalisme responsable ! Les mesures gouvernementales vont enfin mettre de l'ordre dans une profession qui se croyait au-dessus des lois. Revue de détails. Lire la suite

1965, les Stones n'ont pas encore déferlé sur le monde avec leurs gros sabots à paillettes. Il reste au blondinet Brian Jones quatre ans de sursis avant son funeste bain dans une piscine et Mick Jagger en est encore à peaufiner ses trucs de scène. Mais, pas d'erreur : c'est bien les derniers détails de son entrée en scène planétaire que le groupe de jeunots met au point. La preuve… Lire la suite

Tu as mis mon peuple derrière des barbelés. Et maintenant tu essayes de me priver de ma liberté. « Alabama Blues » de J.B. Lenoir est une charge implacable, furieuse & magnifique, contre le racisme ordinaire sauce Amérikkke. On est en 1965 et un bluesman l'ouvre pour dénoncer ces vieux démons qui ont survécu. Chanson uppercut qui n'a rien perdu de sa force balistique. Lire la suite

Cela devait être ma contribution au débat sur l'identité nationale. Je voulais parler de ce qui en FRANCE m'enthousiasme, évoquer mes élans patriotique, ma foi en la Nation. Et puis, mes pensées vagabondant, je me suis mis à écrire sur la Belgique. A en faire la vraie nation dominante. Sale affaire. La faute à un film tout récent qui parle si bien de la « merditude ordinaire » version plat pays. Lire la suite

mardi 5 janvier 2010

Le Cri du Gonze
posté à 11h34, par Lémi
26 commentaires

Éloge du gros enfoiré

C'est un fait : le gros enfoiré a mauvaise presse. Tu ne l'inviterais pour rien au monde à ta soirée raclette du Nouvel An ; et tu ne laisserais jamais ta fille sortir avec lui… Pourtant, quand il est vraiment au top de ses possibilités, hargneux et vociférant, le gros enfoiré s'impose comme un indispensable condiment à la vie en société. La preuve avec Ignatius Reilly, monarque incontesté de la catégorie. Lire la suite

Une histoire tarabiscotée de pouces géants et d'errances en terre ricaine. Une immersion désordonnée dans l'œuvre oubliée d'un grand guitariste à la voie rocailleuse sur fond de championnat du monde d'auto-stop. Un billet tordu et bancal. Mais, après tout, on s'en fout : tant que la musique proposée en accompagnement enrobe tout ça d'un écrin céleste, on me pardonnera. J'ai pas raison ? Lire la suite

En plein cœur d'un débat sur l'identité nationale pourri à la racine, gouverné par une bande d'ignobles qui chaque jour repousse plus loin l'infamie et le mortifère, se frotter à l'œuvre et à la vie de feu Félix Guattari est aussi rafraichissant qu'anxiogène. Certes, ça remet les neurones en place. Mais très vite, tu paies cette incursion par une interrogation lancinante : qui pour prendre la relève ? Lire la suite

FELA. Le prénom, à lui seul, charrie tout un monde, univers fascinant. Sa musique, fabuleuse, explose les portes, défonce les frontières. Un géant. On n'épuisera jamais Fela Kuti : une vie entière consacrée à ses seuls disques n'y suffirait pas. Alors, timidement, on rend hommage, on décrit ce qu'on connait. Comme un bègue déclarant sa flamme : il manque des mots mais… on aura essayé. Lire la suite

Sans déconner. Y'en a qui manquent pas d'air. Certes, la logique sportive voudrait qu'une équipe qui gagne en trichant ne l'emporte pas au paradis. Mais voilà, on parle de foot, chose sacrée. S'il ne s'agissait que de politique, de construction européenne par exemple, la question se poserait, on pourrait rejouer le match - Français comme Irlandais sont rodés sur la question. Là, c'est différent… Lire la suite


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