ARTICLE11
 
 

lundi 3 février 2014

Vers le papier ?

posté à 14h16, par Article11
22 commentaires

Numéro 15 – Article11 Vs. Le Minotaure

Article11, quinzième du nom, a débarqué en kiosques il y a trois jours - ce billet annonçant sa sortie eut dû paraître au même moment. Mais un affrontement entre les membres de la rédaction et un Minotaure aussi effrayant que suicidaire en a décidé autrement. Ce fut épique. L’animal a désormais son compte, les affaires peuvent reprendre. Business as usual.

« Ils sortent d’où ces acrobates
Avec leurs costumes de papier ?
J’ai jamais appris à me battre
Contre des poupées
 »
(Francis Cabrel, « La Corrida »)

*

« Brââââââaaaaaaaaaaaaaa ! »

Pas à dire, on y était. Vraiment. Jusqu’au trognon. La poisse énorme. Méchante et gratinée. Corrida d’enfer. Face au monstre à cornes, à son mufle mugissant qui inexorablement se rapprochait, on ne la ramenait plus. Matadores au rabais, nous frémissions d’angoisse dans nos costumes de papier. Les chocottes, les vraies, celles qui t’enlisent dans la peur brute. Article11 goûtait à la terreur. Et la bête hurlait, hurlait...

« Brââââââaaaaaaaaaaaaaa ! »

*

Tout avait bien commencé, pourtant. Quelques heures plus tôt, on décanillait presto d’Avesnes-sur-Helpes1 en écoutant du Sardou, le coffre rempli de ce nouvel Article11 qui nous semblait abouti, voire mieux : réussi. Enthousiastes, on jacassait joyeusement, évoquant nos plans médias et nos (faramineuses) rentrées d’argent à venir - « Si Rue89 s’est fait racheter par Perdriel, pourquoi pas nous ? » disait-l’une ; « Pff, petite joueuse. Y a bien mieux que Perdriel. Visons Pigasse, et basta », rétorquait l’autre. Discussion joyeuse, décomplexée, dans l’air du temps. Et tellement prenante qu’on ne faisait même plus attention à la route, aux panneaux qui défilaient. C’est là que le bât blessa.

Au début, pas d’affolement. On était un peu paumés ? La belle affaire. La Picardie profonde n’a rien d’un labyrinthe – enfin on croyait. On enquillait les bleds obscurs, les routes paumés, les paysages d’apocalypse, tout ça sans frémir. Sûr qu’on allait pas tarder à retrouver cette bonne vieille A1, première du nom. Mais non. Chaque kilomètre avalé nous plongeait davantage dans la mouise. Et l’ambiance dans la Twingo, de frisquette passait à polaire. Bref : l’angoisse rôdait. Quiconque a déjà maté Délivrance ou grandi dans les Vosges sait de quoi on parle.

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À la sortie d’un bled obscur, désert et terrifiant, on a avisé une vieille baraque en bois, un genre d’hôtel décrépit. À la lueur des phares, on a décrypté son nom sur la façade : « Le taureau d’or ». Chelou. Au premier étage, une lueur vacillait. Quelqu’un ? Un sauveur potentiel ? Foutus pour foutus, on a décidé d’aller voir, tremblote en étendard. On a arpenté toute la demeure. En vain. Pas un chat, pas un pékin. Juste cette bougie qui vacillait dans l’obscurité d’une chambre miteuse, éclairant un poster délavé de Cabrel.

Et puis l’un de nous, un foutu génie, a repéré la porte de la cave. Ouverte en grand. Comme une invitation. D’un pas chancelant, on est descendus. Les escaliers n’en finissaient plus. Une première porte, une deuxième, quelques intersections, des arrêts boissons pour se redonner du courage... Et bim : on était paumés. Inexorablement.

La suite ? Prévisible. On a erré pendant des heures, en pleurnichant dans les ténèbres. Ambiance. Et puis, il y a eu ce premier cri, au loin : « Brââââââ  ». Et un autre, plus rapproché... La bête s’approchait. Son souffle fétide hérissait nos nuques. Son...

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ENTRACTE

(Conférence de rédaction post-imprimerie, Q.G. d’A11, Trois cubis et quart du matin. Quelques personnes dorment sur les canapés, ronflant comme des sonneurs. Deux derniers mohicans discutent à la lueur des bougies)

« Et là le Minotaure il s’approche tellement que... 
- Bon, ça suffit, je préfère t’arrêter.
- Bah quoi ?
- On a dit ’une histoire qui tient la route’.
- Et ?
- Bah, là, y a rien qui tient. C’est complètement con, cette histoire de labyrinthe picard.
- …
- Et la symbolique du hara-kiri2, comment tu l’intercales ?
- Chais pas moi. Quelque chose du genre : ’Et pile au moment où il allait nous engloutir, le minotaure a glissé et s’est empalé sur son propre sabre...’
- Débile.
- T’as mieux ?
- Euh...

*

Article11 Vs. Le Minotaure - suite et fin

Tout semblait perdu. Le Minotaure se tenait devant nous, sabre à la patte, impérial et immense, crachouillant dans la sombritude. Terrifié, l’un de nous leva sa lampe torche, dérisoire réflexe. Aveuglé, le Minotaure glissa et, maladroit comme pas un, se planta son arme dans le dos. Défait, il s’affala à nos pieds, dans un dernier mugissement de douleur. Victoire !

***

Pour le reste, voilà le menu de ce numéro (disponible en kiosques et dans les bonnes librairies), tel qu’inscrit au sommaire :

Dans ce quinzième numéro qui prend hardiment le taureau à sang jaune par les cornes, on cavalera à la poursuite d’un marchand de sommeil ami des puissants (p. 3), on visitera des « centres sociaux autogérés » à Ivry, Toulouse et Saint-Denis (p. 7), on écoutera des assistantes sociales du 93 décrire la déshumanisation frappant leur métier (p. 9), on causera rock et galère avec Thierry Pelletier (p. 13), on lira en palpitant sévère le récit d’une jambisation dans l’Italie des années de plomb (p. 16), on utopisera en terre Bolo’bolo (p. 20), on respectera l’investissement total d’un militant de la défunte Gauche Prolétarienne (p. 23), on évoquera cette philosophie de vie rrom qui bouscule la nôtre (p. 26), on discutera de ces bénévoles suisses qui côtoient la mort (p. 33) et des beaux grincements de Jeffrey Lee Pierce (p. 36) ; et on engloutira de savoureuses chroniques de société, de piquants aperçus historiques et de ragoûtantes envolées littéraires, le tout ponctué de délicieuses illustrations pimentées par les miracles de la quadrichromie – puis on s’allongera pour une sieste bien méritée, bouteille de Mezcal à portée de main, et on rêvera de pays où il ne pleut pas.

*

L’impression en images - photos by Lémi

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S’abonner

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Pour s’abonner, c’est très simple. Soit vous écrivez directement les informations essentielles (nom / prénom / contact (mail et/ou téléphone) / type d’abonnement / début de l’abonnement (à partir de quel numéro ?) / adresse d’envoi) et vous les glissez dans une enveloppe à destination d’Article11 - 2, rue Auguste Poullain, 93 200 Saint-Denis avec un chèque à plusieurs zéros (c’est aussi possible par virement bancaire : pour le RIB, cliquez sur l’icône ci-dessous).

RIB

L’abonnement est désormais de 18 euros pour la France métropolitaine, 21 euros pour l’UE, 24 euros pour le reste du monde. Toujours gratuit pour les prisonniers et les désargentés.

Notez qu’il est possible de s’abonner en ligne, sur la page d’accueil du site.

Et aussi, on ne le dira jamais assez : si vous aimez ce canard, le meilleur moyen de l’aider est de le faire découvrir à d’autres, de propagander sans répit et de le diffuser. Abonnez de force vos mamans, vos grands-tantes, vos bébés, vos animaux domestiques, vos domestiques, vos tatas, vos Mayas... Article11 vous le rendra au centuple. Ou pas.

*

Rubrique « Vers le papier » / dans les épisodes précédents :

Entretiens avec la « concurrence »
Premier épisode : Le Tigre, à lire ici.
Deuxième épisode : Revue Z, à lire ici.
Troisième épisode : Le Postillon, à lire ici.
Quatrième épisode : CQFD, à lire ici.
Cinquième épisode : Le Jouet Enragé, à lire ici.
Sixième épisode : La Brique, à lire ici.

_ Septième épisode : Offensive, à lire ici.
Huitième épisode : Entretien avec Steven Jezo-Vannier : « Les années 1970, âge d’or de la presse parallèle ? », à lire ici.
Neuvième épisode : « La « fragile proposition » du Napoli Monitor », à lire ici.

Dixième épisode : « Entretien avec Maxime Jourdan : La presse sous La Commune ». A lire ici.
Onzième épisode : Entretien avec Alvar, de Diagonal : « On garde le même ennemi, mais on l’attaque autrement ». A lire ici.
Douzième épisode : Débat : « l’enquête sociale dans la presse alternative ».

Made in Article11
Version papier - C’est reparti comme en (numéro) 14 !
Impressions d’Automne : ça va swinguer dans les kiosques !
Numéro 13 : Sea, Sex & Mort-vivants
Numéro 12 : Article11 lamine Hercule
Numéro 11 : le retour de la momie
Appelez-nous Félix
Version papier : la fin des haricots ?
Numéro 10 : 11 fragments piochés arbitrairement
Numéro 9 : Sous les pavés, les urnes.
Numéro 8 : Le retour du chevalier noir (et rose).
Numéro 007 : Meurs un autre jour.
Article11.info : et la lumière fut.

Numéro 6 : Dans la jungle, terrible jungle
Numéro 5 : La revanche du malabar fluo
Numéro 4 : l’agent Orange en force !
Numéro 3 : l’Empire A.11 contre-attaque
Numéro 2 : back dans les bacs
Veni Vidi Imprimi
Abonnement Article11 - We need you !!!
Dernier inventaire avant liquidation.
Pause estivale : hiberner pour mieux gronder
Article11 papier : Une histoire de gros sous.
Une ligne éditoriale ? Peuh...

Vers le papier ? Chroniques de presse, pas pressées (vol. 1)
Vers le papier : sexe, presse and rock & roll !

Divers

Alerte rouge (voire noire) : CQFD n’a plus un rond ! Et il n’est pas le seul...
Tempête dans un verre d’eau : Cassandre nous écrit.
« Un plan Marshall pour La Brique »

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1 Où opère notre imprimeur : l’imprimerie de l’Avesnois.

2 Dans certains cercles autorisés, il se murmure qu’il faudrait y voir la symbolique d’un capitalisme s’auto-détruisant.


COMMENTAIRES

 


  • lundi 3 février 2014 à 14h49, par Marie

    Ca y est, le nouveau numéro est enfin sorti !! :-))

    Je vais surveiller de très près ma boite aux lettres.



  • lundi 3 février 2014 à 15h44, par quelqu’un qui a sa dignité à défaut d’avoir beaucoup d’argent

    Question : votre abonnement « gratuit pour les désargentés », ça veut dire qu’il suffit de vous écrire « je suis désargenté », ou réclamez-vous un quelconque justificatif ? Que répondriez-vous à qui prétendrait, sans preuve, gagner le RSA, ou l’équivalent du SMIC ? Est-ce assez pauvre pour bénéficier d’un abonnement gratuit ? Ou faut-il évoquer aussi les enfants à charge, la vie chère et tout le tralala ? Bref, ne devriez-vous pas changer votre formule consacrée par celle de « gratuit pour les mendiants et les radins », qui aurait au moins le mérite de la franche clarté ?

    • lundi 3 février 2014 à 16h06, par JBB

      Le mérite de la clarté, je ne sais pas. Mais vous, vous avez clairement celui de compliquer inutilement les choses.

      Et donc, il suffit d’envoyer un mail ou une lettre disant « Je n’ai pas de thunes, mais je voudrais recevoir votre journal », avec une adresse d’envoi, et puis c’est réglé. On ne contrôle évidemment rien du tout, on ne veut aucun détail et on s’en fiche complet - mais alors d’une force - que quelques rares personnes se soient abonnées gratos quand elles auraient eu les moyens de payer.

      • mardi 4 février 2014 à 15h11, par Hippolyte

        Ouaip, je confirme, j’avais juste envoyé une lettre où je disais vite fait que je n’avais rien (et ça aurait été dur de prouver quoi que ce soit, vu l’irrégularité dans laquelle était ma situation) et peu après je recevais le journal. Ça m’a fait vraiment plaisir.



  • lundi 3 février 2014 à 17h41, par wuwei

    « Et puis l’un de nous, un foutu génie, a repéré la porte de la cave. Ouverte en grand. »

    Là je vous reconnez toujours où il faut et au moment propice. Une porte grand ouverte sur l’antre de Dionysos, puis la rencontre avec le Minotaure himself ! C’était quoi le truc bizarre que vous avez avalé ? Il y avait de la pomme, non ?
    En tout cas moi le Minotaure je l’ai reluqué depuis samedi matin et je dois dire qu’avec sa lame dans le bide il a plutôt l’air con. Ceci dit sans vous offensez.

    • mardi 4 février 2014 à 19h00, par JBB

      « Une porte grand ouverte sur l’antre de Dionysos, puis la rencontre avec le Minotaure himself ! »

      Tout d’accord avec toi. Et c’est pas faute de les avoir prévenu, hein. Moi, je le disais que je ne voulais pas y aller, que ça fait depuis Barbe Bleue que les portes ne sont plus anodines. Mais macache, ils ont quand même voulu pousser la chevillette...

      « Il y avait de la pomme, non ? »

      Ah ça....

      « je dois dire qu’avec sa lame dans le bide il a plutôt l’air con. »

      C’est parce que tu ne l’as pas vu en grandeur nature, façon trois mètres de haut qui te fait face. Là, il se révèle tel qu’il est : mauvais et dangereux. Bbrrr...



  • lundi 3 février 2014 à 20h27, par MockingBird

    Vous me plaisez bien les gars, j’ai bien envie de tester l’aventure avec vous et de prendre un petit abonnement.

    • lundi 3 février 2014 à 23h58, par X

      « Et donc, il suffit d’envoyer un mail ou une lettre disant « Je n’ai pas de thunes, mais je voudrais recevoir votre journal », avec une adresse d’envoi, et puis c’est réglé. »

      • mardi 4 février 2014 à 11h41, par B

        tu peux aussi écrire que bon alors tu votes à gauche mais que tu as une vie de droite, genre que tu vendras ton appartement de bourge quand les roumains auront fini de rénover ton quartier, pour faire un profit maximum.
        Woué parce que Article11, il faut le savoir, est un journal qui aide aussi les salauds.

        • mardi 4 février 2014 à 19h03, par JBB

          @ MockingBird : attention, un petit moment de séduction réciproque, et hop on en prend pour six numéros... C’est traître.

          @ X : par exemple.

          @ B : j’ai pas tout capté. Mais soit.



  • mardi 4 février 2014 à 11h52, par Bison Ravi

    Ouiiiiiiiiii !!!!
    Bien sssssuuuuuuuurrrrrr !!!

    Aha, ça faisait un moment que je l’attendais ce nouveau numéro ! Il est là, tout chaud, tout frais, prêt à être dévoré. Je m’en pourlèche déjà les babines.
    je m’en vais le goûter, le savourer, l’apprécier, le déguster, le siroter goulûment, bref, je vais le lire, et je vais aimer ça. Comme à chaque numéro.

    Grand merci à toute l’équipe pour ce superbe boulot, et bon courage pour la suite !

    • mardi 4 février 2014 à 20h27, par JBB

      « Je m’en pourlèche déjà les babines. je m’en vais le goûter, le savourer, l’apprécier, le déguster, le siroter goulûment »

      Bordel, c’en est presque érotique. Et je crois bien que le canard kiffe méchamment. Merci.



  • mardi 4 février 2014 à 13h22, par Blaise Lapoisse

    Haha dudes sans dec vous faites fort dans la private joke :

    « La poisse énorme. Méchante ... Face au monstre à cornes, à son mufle mugissant qui inexorablement se rapprochait, on ne la ramenait plus. »
    Ou alors c’est freudien ?
    & la bise .

    • mardi 4 février 2014 à 20h25, par JBB

      Eheh... Au début, je n’avais pas capté (d’ailleurs, je crois bien avoir pris au pied de la lettre, alors que je n’aurais pas dû, un autre de tes commentaires rigolards sous le billet précédent). Mais ça y est, j’ai saisi : lapoisse.

       :-)

      • mercredi 5 février 2014 à 14h58, par Blaise Lapoisse

        Gnu, dans Blaise Lapoisse y’a un contrepet du style « flèche liquette » et pourtant n’en bave pas trop bien que ça ne tâche pas .
        J’ai eu ma part d’angoisse dans l’attente des contributions, d’excitation au moment du bouclage, de joie lors du roulage et de colère avec l’imprimeur qui nous prenait pour des lapins de trois semaines . Le modèle économique on l’a jamais trouvé, on l’esperait et on a pas été déçus du plongeon, j’avais vingt ans, je suis passé à autre chose .
        Ceci dit jamais content ni jamais calmé et incapable de s’écraser ;-)



  • jeudi 6 février 2014 à 14h25, par Soisic

    Bien reçu ce matin !
    J’ai commencé la lecture par le milieu, avec l’article :P.M. - « On est des ibu, et basta » qui m’a très sincèrement donné envie de lire le livre réédité. Les éditions de l’Eclat proposent, d’ailleurs, d’intéressantes lectures et les thèmes abordés par P.M. me font penser au livre de Yona Friedman « Utopies réalisables », publié chez la même Maison.
    Chouette interview, chouette journal en général... Merci Article11 ! :-)



  • vendredi 7 février 2014 à 10h28, par B

    Dans la rubrique pioché ailleurs de ce n° 15, Article11 mentionne La Brique.
    Quelle horreur !
    La Brique raconte n’importe quoi car la politique culturelle lilloise n’est pas si mauvaise que ça.

    • jeudi 13 février 2014 à 22h28, par Bruegel

      Oué c’est vrai ça ! Quelle horreur ! La culture à Lille, entre Tri Postal, art contemporain, François Pinault ou galerie Perrotin dans le centre, avec ses lieux rénovés pour hipsters/bobos dans un quartier populaire à Moulins (sans compter la future maison du hip hop ! ô pardon des cultures urbaines !!!) et ses salles « culturelles et familiales » en tête de gondole dans le quartier pauvre de Lille-Sud (avec sa soirée techno à 31 euros et reaggae à 28) oué t’as raison brother, y en a pour tout le monde à Lille.
      Alors oui, ptet que ça craint moins qu’ailleurs, qu’il vaut mieux le PS que l’UMP. De là à dire que c’est pas si mauvais que ça, c’est que tu t’y retrouves - tant mieux pour toi. Car les bars qui ferment, les concerts freinés, la vie nocturne sans échappatoire autre que les institutions de la politique culturelle municipale, la chasse aux tags, aux squats, les perfusions subventions et attention si ça file pas droit... ça te parle pas ?
      Relie donc La Brique ou le dernier numéro d’A11 où un article revient sur le quartier de Moulins justement où l’opération marketing Lille2004 (puis lille3000) avait changé pas mal le paysage. La culture à coups de mécènes, la culture SFR Auchan, la culture pour pacifier. Tu le laisses piéger par le discours d’Aubry et sa renaissance de merde.
      Tiens lis ça : http://lafeteestfinie.free.fr/ , comme ça tes posts à deux balles, tu les garderas pour tes amis facebook quand tu les inviteras à la prochaine expo lilloise « à la mode ». Tocard.



  • samedi 8 février 2014 à 09h40, par Isatis

    Gobé à l’apéro hier soir ^^
    L’immaculée connexion… trop bon celle-ci… je m’en suis avalée le godet de whisky de travers ! Je ne vous félicite pas galopins zé galopines :-))

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